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Le 14 juillet, le Fonds des intérêts de l’État d’Arménie (ci-après dénommé ANIF) et Air Arabia ont signé un accord sur la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale arménienne. Selon l’accord, une compagnie aérienne commune indépendante sera créée. Elle sera basée sur l’aéroport international d’Erevan Zvartnots. La conférence de presse qui a suivi l’événement a permis de répondre à un certain nombre de questions d’intérêt public. Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions fréquemment posées.

Quel était le but de la création d’une compagnie aérienne commune avec Air Arabia ?

Au cours de la dernière décennie, l’Arménie a eu un succès impressionnant dans le domaine du tourisme. En 2019, le secteur du tourisme représentait environ 11,8% du PIB et 12,5% de l’emploi total. L’un des obstacles à un développement plus dynamique du tourisme en Arménie a toujours été la concurrence limitée dans ce domaine. La création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale est avant tout une étape importante du point de vue de la compétitivité dans le domaine touristique en Arménie. En outre, la création d’une société commune avec la première et plus grande compagnie aérienne low cost du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord a une signification importante en termes de compétitivité et d’investissements.

Pourquoi des fonds publics sont-ils investis dans un programme conjoint avec une entreprise étrangère ? Est-ce une allocation efficace des fonds publics ?

Nous croyons plus qu’efficace. La création d’un transporteur aérien national avec l’une des principales compagnies aériennes low cost au monde est bénéfique en termes de réputation commerciale et d’investissement. Il ne s’agit pas d’une dépense, mais d’un investissement dans un business plan prometteur qui a le potentiel de créer une valeur économique ajoutée.

Ne serait-il pas plus efficace pour l’Arménie de gérer le transporteur aérien national sans la participation d’une autre compagnie ?

Afin de donner une réponse complète à cette question, l’expérience précédente a été étudiée en détail, de nombreux calculs ont été effectués par des professionnels, et les spécialistes sont arrivés à la conclusion que le format le plus efficace est un programme conjoint avec un partenaire expérimenté dans le domaine. Air Arabia apporte une opportunité unique de bénéficier à la fois d’un modèle commercial efficace et d’une d’expérience réussie dans le domaine du transport aérien, ce qui est un avantage concurrentiel pour le nouveau transporteur aérien national. En outre, la collaboration avec une société expérimentée offre l’opportunité de gestion commune et efficace des risques dans des périodes difficiles pour le secteur du tourisme, comme en 2020.

Une entreprise avec la participation d’une société étrangère peut-elle être qualifiée de “transporteur aérien national” ? N’est-ce pas simplement un transporteur aérien commercial?

D’un point de vue juridique, le nom de “transporteur aérien national” n’implique aucune réglementation, non seulement selon la législation arménienne, mais aussi selon celle de nombreux pays. Cependant, la compagnie nouvellement créée est le seul transporteur aérien dont environ la moitié appartient à l’État via l’ANIF. Nous pensons qu’une participation aussi importante de l’Etat suppose que la nouvelle compagnie soit un “transporteur aérien national”. Nous sommes convaincus qu’un modèle commercial compétitif est la clé du succès de toute initiative commerciale. La nouvelle entreprise ne bénéficiera ni du parrainage ni de subvention de la part de l’État. Nous ne pensons pas que la subvention soit une utilisation efficace des fonds publics. Grâce à l’ANIF, l’Etat a investi dans un programme commercial prometteur qui est le meilleur moyen d’investir. Le transporteur aérien national ne doit pas être une charge pour l’Etat, au contraire, il doit créer une valeur économique ajoutée. À cet égard, ce format de société commune est le plus efficace.

Quelle est la proportion des parts des parties ?

Les parties détiennent des parts presque égales. Nous avons été guidés par le principe suivant : un partenaire, en l’occurrence Air Arabia, qui a les capacités et l’expérience nécessaires de la gestion et de la mise en œuvre du programme, doit disposer de certains leviers opérationnels, comme la nomination de l’équipe de direction de l’entreprise, bien évidemment, avec l’accord de l’ANIF.

Comment la société sera-t-elle gérée, selon quel modèle fonctionnera-t-elle, “low cost” signifie-t-il que les billets seront vendus à des prix abordables?

La nouvelle compagnie aérienne sera régie par un conseil d’administration nommé par décision conjointe d’Air Arabia et de l’ANIF. La société fonctionnera selon le modèle économique d’Air Arabia. La compagnie mettra en place une politique tarifaire dynamique et compétitive propre aux compagnies aériennes low cost.

Y aura-t-il des spécialistes et des pilotes arméniens dans le personnel de la compagnie ? Comment la politique du personnel sera-t-elle mise en œuvre?

La nouvelle compagnie aérienne commune sera basée à Erevan, l’équipe de direction de la compagnie sera nommée à la suite d’une décision commune, et la sélection des cadres sera assurée par la direction de la nouvelle compagnie. L’un des objectifs de l’entreprise est la création de nouveaux emplois et, oui, des pilotes, des ingénieurs et des membres d’équipage arméniens seront impliqués.

Pourquoi le nom de la société a-t-il été choisi sur les propositions des citoyens ? Et pourquoi pas sans ?

L’ANIF participe à tout projet du nom de l’Etat, et l’implication directe du public, dans la mesure du possible, est importante pour nous. Le choix du nom du transporteur aérien national est un exemple d’une telle d’implication. Nous avons déjà plus de 300 propositions et une participation publique très active. Les résultats du concours seront annoncés dans 3 semaines.

Quand la compagnie aérienne démarrera-t-elle son fonctionnement?

Les procédures d’obtention du Certificat de transporteur aérien seront bientôt achevées, ce qui permettra à la compagnie de démarrer son fonctionnement. Des informations supplémentaires sur la date de lancement, du personnel et des destinations seront annoncées ultérieurement. A propos de l’ANIF L’ANIF a été fondé en 2019 dans le but d’attirer des investissements étrangers, de promouvoir la crois sance des exportations et de cofinancer des investissements dans des projets importants en Arménie. Les activités de l’ANIF visent à attirer des investissements étrangers et à gérer un portefeuille d’actifs stratégiques en Arménie.